La lecture rapide ne sert strictement à rien.
Vous piochez un livre dans votre pile d’ouvrages à lire en attentes, vous le lisez en appliquant les techniques de lecture rapide, puis vous passez au suivant. Et après quelques mois et plusieurs dizaines de livres lus, que vous reste-t-il des connaissances ainsi absorbées?
Rien, ou presque.
Alors à quoi peut bien vous servir de lire vite, si c’est pour tout oublier (ou presque) une fois le livre refermé ?
En elle-même, la compétence de lecture rapide ne sert donc à rien.
Elle n’est utile que conjuguée aux techniques de rétention qui vont graver définitivement dans votre mémoire l’information lue, et la rendre ainsi disponible à très long terme.
Je ne m’intéresse aux techniques de lecture rapide que parce que je suis très curieux, avide d’apprendre, et que ça me désole de ne pas retenir tout ce que je lis.
Depuis longtemps je cherche le système parfait qui me permettrait de réellement assimiler les informations que je lis. Donc lire, comprendre et retenir à très long terme.
J’ai cherché, cherché, et cherché encore. J’ai tâtonné, me suis trompé, suis revenu sur mes pas, ai essayé autre chose, testé toutes les méthodes auxquelles j’ai pu penser ou que j’ai pu rencontrer.
Et j’ai fini par trouver! Oui, j’ai trouvé une méthode, simple et rigoureuse, qui permet l’alliance de la lecture rapide avec la faculté de rétention. Bref, la méthode qui me permet désormais d’apprendre à grande vitesse.
Je vais vous livrer ici ma technique pour absorber et assimiler le contenu des livres que je lis. Cette technique vous permettra de vous souvenir toute votre vie de l’essentiel de l’information ainsi lue, et donc de gagner du temps en évitant de devoir fouiller dans vos livres (en supposant que vous les ayez sous la main) pour y retrouver l’information.
Cette technique fonctionne pour tout texte que vous lisez, qu’il s’agisse d’un livre papier ou électronique, d’un article de blog, d’un cours, d’une formation, d’un mémo au boulot, etc. Bref, c’est une technique robuste. Commençons par le premier principe de la méthode en quesiton, à savoir le marquage, ou « griffonage » des livres.
Un livre n’est qu’un support. L’important, c’est le texte. Le livre peut être un support sous la forme d’un objet papier, ou sous la forme d’un objet électronique. Dans les 2 cas, ces supports n’ont absolument aucune importance en eux-mêmes.
J’ai pris l’habitude de griffonner mes livres. Eh oui, je les annote en marge, j’y souligne des passages, j’y fais des marques diverses et variées. J’en corne même les pages les plus importantes pour les retrouver facilement.
En effet, griffonner m’aide à rester actif pendant la lecture, et à structurerl’information que j’y trouve. Ma mémorisation et ma compréhension en sont donc facilitées.
Le livre semble du coup un peu “abîmé”, après que je l’aie lu, et éventuellement relu (et relu encore, s’il est vraiment exceptionnel)? Qu’importe! C’est le mien, je n’ai de toute façon pas pour habitude de prêter mes livres. Si un jour mes enfants veulent les lire, ils les liront avec les notes que j’y ai prises, ou sous format électronique, ou bien je leur en offrirai volontiers un exemplaire papier flambant neuf (si on les imprime encore d’ici là). Mes livres papier préférés étant de facto les plus griffonnés, je ne vois aucun inconvénient à en acheter plusieurs exemplaires, et à en offrir à mes amis ou membres de ma famille.
Si vous pensez, que l’objet livre est quelque chose de sacré, vous confondez en réalité avec le texte du livre. L’objet, lui, vous devez vous l’approprier, le sentir sous vos doigts, le travailler à la pointe du crayon. Ce sera le premier pas vers l’assimilation à vie de l’information (le texte) contenue dans l’objet (le livre).
Je lis de plus en plus de livres électroniques, et cette tendance va nécessairement s’accentuer dans les années à venir. Mais les livres électroniques ne ressemblent pas à un objet, je ne peux pas les travailler avec un crayon ni en corner les pages.
Donc comment “griffonner” et annoter un livre électronique? Comment en corner les pages ? Comment s’approprier l’objet, pour mieux en saisir le texte ?
Il y a plusieurs moyens fort simples, suivant le type de texte électronique dont il est question:
À mon sens, une fois prise l’habitude de “travailler” un texte électronique, il n’y a pratiquement pas de différence par rapport à un texte dans un livre papier. On finit par retrouver cette sensation d’appropriation du texte, et vous pouvez même “corner” les pages via des signets électroniques. Vivons donc avec notre temps, et tirons parti des technologies d’aujourd’hui.
L’information contenue dans un livre est précieuse, mais elle est souvent volumineuse. Or, la plupart du temps les idées principales d’un livre se résument sur une ou 2 pages. Ce sont ces idées principales que je souhaite retenir définitivement, et relire éventuellement de temps à autre.
Pour ce faire, le mieux est noter quelque part les idées, du livre que vous souhaitez garder. Au cours de votre lecture, dès que vous tombez sur une idée qui vous paraît importante, marquez là. Soulignez le passage, ou surlignez-le, cornez la page, bref assurez-vous d’avoir un moyen de la retrouver. Ensuite, une fois le livre terminé, parcourez à nouveau les passages que vous avez marqués, et décidez lesquels vous souhaitez conserver. Ce sont ceux-là que vous allez noter… quelque part. Mais où ?
Si c’est un livre papier, vous pouvez prendre des notes dans le livre, au début ou à la fin ou dans le texte. Il y a toujours quelques pages vierges disponibles avant le début du texte ou après la fin. Ce n’est pas idéal, car alors s’il vous prend l’envie de consulter vos notes, vous devez avoir le livre à portée de main.
Ou bien vous pouvez centraliser vos notes dans un carnet de notes, qu’il soit sous format papier ou en ligne. J’ai utilisé pendant longtemps les 2 systèmes, utilisant les carnets Moleskine pour les notes papier, et Evernote pour les notes électroniques.
Depuis quelques mois j’ai tendance à basculer vers des notes purement électroniques. Ceci est dû notamment au fait que je lis de plus en plus de livres électroniques, et qu’il est donc plus facile de copier/coller mes notes dans un outil informatique.
Une fois mes notes enregistrées quelque part, il n’est pas question de les laisser prendre la poussière. Pour assimiler l’information, il est nécessaire que je la relise plusieurs fois, à des intervalles de plus en plus longs. Car c’est ça qui va réellement graver l’information en mémoire pour la vie.
Pour ce faire, j’ai mis en place un système de revues hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles et annuelles.
Pour m’assurer de retenir ce que je lis, j’ai donc planifié dans mon agenda (j’utilise celui de Google ) des relectures périodiques de mes notes.
Chaque dimanche, mon agenda m’envoie un rappel afin que je prenne une heure pour
Je profite de cette revue hebdomadaire pour également relire mes listes Trello (un outil qui permet de faire des listes, et qui devient vite un fourre-tout si on n’a pas un peu de discipline) et faire le point sur mes objectifs de la semaine, puis planifier les objectifs de la semaine prochaine. Je ne m’étendrai pas ici sur ces aspects, ce n’est pas le sujet.
Le dernier dimanche du mois, en plus de la revue hebdomadaire, je planifie une heure supplémentaire pour effectuer ma revue mensuelle.
À nouveau, je fais le point sur mes objectifs, et j’effectue une revue (et éventuellement un nettoyage) des adresses stockées dans les “favoris” de mon navigateur internet.
Le dernier week-end du trimestre, la revue est un peu plus longue, car:
En fin d’année, je profite de mes quelques congés pour bloquer 2 jours au cours desquels je vais:
Toutes ces revues périodiques sont bien utiles, mais pour en augmenter encore la force, j’y ajoute une arme redoutable: la répétition espacée.
Pour compléter ma mémorisation, j’utilise Anki, un logiciel de répétition espacée. Il s’agit d’une application permettant de stocker les concepts que je souhaite mémoriser. Un algorithme scientifiquement testé va alors me les présenter à un intervalle bien précis jusqu’à ce que je les aie parfaitement mémorisés. Les répétitions du même concept s’espacent au fur et à mesure. Je m’en sers aussi pour apprendre du vocabulaire français.
Les techniques que je viens de vous exposer m’ont permis de lire et assimiler une trentaine de livres au cours des 12 derniers mois, sans compter tous les blogs et articles que je lis en ligne en ligne.
Alors qu’avant j’avais l’impression de laisser s’échapper de ma tête les connaissances que j’avais apprises en lisant un livre, je sens désormais que je “profite” réellement de mes lectures. Les informations importantes sont stockées dans mon cerveau, prêtes à servir, mais aussi dans un système robuste de sauvegarde et classement électronique qui me permet de me référer à tout moment aux notes que j’ai prises.
Essayez vous aussi ce système, et vous verrez qu’après quelque temps vous serez beaucoup plus confiant en l’avenir.
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